« M’POUTO : Marché et Ordures, une combinaison qui ne tient pas »

En ces moments où l’environnement est au cœur de tous les débats de développements et bien il semble que chez nous le droit à un environnement sain ne semble ne pas être à l’ordre du jour. De passage dans le quartier de M’pouto sis à la Riviera 4 une odeur nauséabonde captive mon esprit et semble avoir monopolisé et dévorer le peu d’air   »pure » qui me restait. Curieux je regarde un peu partout et là je découvre un tas d’immondices.

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Le constat est grave en effet car il s’agissait d’une sorte de décharge qui se trouve juste derrière le marché du coin .On y trouve toutes sortes d’articles principalement des ingrédients alimentaires ; ce n’est pas tout on peut remarquer sur les images des femmes à 2m du dépôt en train de fumer du poisson et de la viande, qu’on retrouvera plus tard dans nos cuisine dans nos repas de chaque jour. Comme si cela ne suffisait pas les collecteurs d’ordures venait la pour y déverser les ordures ; la petite pluie qu’il avait eu ce matin-là avait rehaussé l’odeur de la décharge sous l’effet de la chaleur.20151203_125039

 Quelle est donc la place de la brigade de salubrité ? une brigade dont on fait les éloges tout le temps dans les médias.  À quoi d’autre sert-elle ? si ce n’est de poursuivre les « pauvres boutiquiers » du quartier pour avoir vendu des sachets plastiques ou des sachets d’eau. L’analyse que je vous propose   situera les responsabilités à l’égard de 3 entités.

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*Premièrement à l’égard de l’État qui est le garant des droits et liberté des populations notamment le droit à un environnement sain inscrit dans la constitution; qui ne prend pas assez de mesure pour améliorer l’environnement des populations ou quand il le fait il laisse champ libre aux entreprises sélectionnées pour faire cette tache sans un suivi régulier d’activité. Les règles régissant la matière ne sont pas effective or Comme le dit le professeur JEAN Marc Laveille ; in droit international de l’environnement;  » les règles relevant du droit de l’environnement doivent autant que possible avoir une portée dissuasives en considération de la gravite et de l’irréversibilité des dommages causés à l’environnement  » .
*Les deuxièmes responsables se sont les entreprises de collecte des ordures ; qui avides d’argent recrutent n’importe qui sans aucune formation et ceux-ci se permettent de déverser les ordures n’ importe où n’importe comment.
*Les troisièmes responsables sont les populations qui restent la bouche  » B »  et se plaisent dans cette insalubrité. Outre ces aspects ils sont souvent complice parce qu’en plus des entreprises d’ordures qui déversent n’ importe où les ordures ; les populations elles-mêmes sont les autres acteurs de la décharge en s’associant à la besogne au grand malheur du marché et de ces clients du marché.

2 commentaires

  1. Les jeunes peuvent créer des associations de salubrité puis collaborer avec la mairie en signant un contrat de gré à gré pour avoir de l’argent. Ce n’est pas l’argent qui manque dans les municipalités.
    Il faut rendre Abidjan propre surtout avec les Jeux de la Francophonie qui arrivent. Voilà un bon créneau pour les gens de M’POUTO.

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